A l’occasion des un an du rapt des lycéennes de Chibok par le groupe armé Boko Haram, une vive mobilisation a eu lieu, ce mardi, pour réclamer leur libération.
La mobilisation a été vive, ce mardi, à l’occasion des un an du rapt des lycéennes de Chibok. D’Abuja, la capitale nigériane, à Paris, capitale française, plusieurs marches ont été organisées un peu partout dans le monde pour réclamer leur libération. Tout le monde a encore à l’esprit ce fameux 14 avril 2014 lorsque les lycéennes ont été enlevées par le groupe armé Boko Haram. Au nombre de 276 au départ, 57 ont réussi à s’évader.
Une quarantaine de personnes se sont notamment rassemblées sur le Champ-de-Mars, à deux pas de la Tour Eiffel, dans la capitale française. Rassemblés derrière une banderole « Bring back our girls now » (Rendez-nous nos filles maintenant) et entourés de ballons rouges, les manifestants, dont l’ex-Première dame Valérie Trierweiler, ont scandé ce cri de ralliement mondial pour exiger le retour des lycéennes. A l’origine du rassemblement, à Paris, Capucine Nielly, une simple citoyenne qui a initié l’événement. « C’était il y a déjà un an, cela s’est passé loin de chez nous, mais comment rester indifférent devant tant de violence et tant d’inhumanité », selon elle.
Depuis leur enlèvement, toujours aucune nouvelle des lycéennes de Chibok. De son côté, le tout nouveau Président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a affirmé, ce mardi, qu’il ne pouvait pas promettre de retrouver les lycéennes de Chibok, car elles n’ont toujours pas été localisées.« Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. Leur localisation reste inconnue. J’aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver », a déclaré Muhammadu Buhari, dans un communiqué. Des paroles loin d’être rassurantes…