L’armée nigériane s’est défendue face aux attaques de l’opposition qui l’accuse d’avoir pactisé avec le Président sortant Goodluck Jonathan pour reporter la Présidentielle.
Alors qu’elle devait se tenir le 14 février, l’élection présidentielle a été reportée au 28 mars, afin de laisser le temps aux forces de sécurité de défaire Boko Haram. L’armée nigériane est accusée d’avoir provoqué ce report pour maintenir au pouvoir le Président sortant Goodluck Jonathan.
« Chérir au plus haut point la démocratie »
« Les dirigeants, en particulier le chef d’état-major, étant eux-mêmes les produits et les bénéficiaires du processus démocratique, continuent de chérir au plus haut point la démocratie dans le pays », a indiqué le porte-parole de l’armée nigériane, Chris Olukolade, dans un communiqué officiel. « Les autorités militaires (du Nigeria) ne s’engageront ni dans l’approbation ni dans l’encouragement de tout acte représentant le risque de saboter ou subvertir n’importe quel aspect du processus démocratique », poursuit le texte.
La commission électorale nationale indépendante (CENI) avait annoncé, samedi 7 février au soir, le report des élections présidentielle et parlementaires au 28 mars prochain, sur les conseils des agences de sécurité nigérianes.