Boko Haram, qui cherchait à se ravitailler, a attaqué le marché de la ville de Mainok, dans le nord-est du Nigeria, tuant une trentaine de personnes.
Regain de violence au Nigeria où Boko Haram, qui cherchait à se ravitailler, a attaqué le marché de la ville de Mainok, dans le nord-est du Nigeria, tuant de nombreux civils. Des témoins d’au moins trente morts.
Les membres de la secte islamique s’en sont pris à un marché bondé, dans la ville de l’Etat du Borno, dans le nord-est du Nigeria. L(attaque a eu lieu en milieu de journée. Ils ont tué plusieurs personnes. Pour le moment, aucun bilan n’a été établi. Mais les assaillants auraient emporté des marchandises chargées sur des camions abandonnés par des commerçants en fuite.
Certains témoins ont confié à l’AFP que les assaillants ont volé de l’argent liquide aux commerçants et chargé de la nourriture dans des camions qu’ils avaient pris sur le marché avant de s’enfuir dans la brousse. Aucune intervention de l’armée nigériane n’a été signalée pendant cet assaut.
Boko Haram, qui a pour ambition de mettre sur pied un Etat islamique a fini par nstaller l terreur au Nigeria où, désormais, nul est l’abri d’une attaque surprise. Que l’on soit chez soi, au stade, au marché ou en voiture!, Les membres de la secte tuent sans état d’âme et n’hésitent pas à dépouiller les victimes.
Quant à l’armée nigériane, ce géant aux pieds d’argile, elle semble avoir montré ses limites, avec notamment son incapacité de donner des nouvelles des plus de 200 lycéennes enlevées à Chibok, en avril dernier. Les soldats nigérians sont d’ailleurs caricaturés par les populations comme de bons athlètes, puisque, selon certains témoignages, ils n’hésitent pas à prendre leurs jambes à leur coup lors d’assauts de Boko Haram.