Au lendemain de l’annonce par le Nigeria d’un accord de cessez-le-feu avec le groupe islamiste armé Boko Haram, l’incertitude demeurait samedi sur la libération de plus de 200 lycéennes dont l’enlèvement mi-avril.
Au lendemain de l’annonce par le Nigeria d’un accord de cessez-le-feu avec le groupe islamiste armé Boko Haram, l’incertitude demeurait samedi sur la libération de plus de 200 lycéennes dont l’enlèvement mi-avril.
Selon le chef d’état-major de l’armée nigériane, Alex Badeh, « un accord de cessez-le-feu a été conclu entre le gouvernement fédéral du Nigeria et Jama’atu Ahlis Sunna Lidda’awati wal-Jihad (Boko Haram)… J’ai donné des directives aux chefs des différents corps de l’armée afin que l’on s’assure que ces récents développements soient appliqués sur le terrain ».
« Ils ont accepté de libérer les jeunes filles de Chibok », a annoncé le premier secrétaire de la Présidence, Hassan Tukur, à l’AFP. Il a en outre indiqué qu’un accord avait été conclu avec Boko Haram. Cet accord met fin aux violences et prévoit la libération de 219 jeunes filles. Si la France, par la voix de son résident François Hollande. Washington prend avec des pincettes cette informations.
Les plus de 200 jeunes filles avaient été enlevées par Boko Haram, le 14 avril, dans leur lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. L’armée nigériane a montré ses limites, n’ayant jamais réussi à localiser les lycéennes enlevées. Samedi après-midi, l’incertitude régnait autour de la libération des lycéennes de Chibok.