Le groupe terroriste Boko Haram a annoncé avoir enlevé 60 femmes et jeunes filles dans le nord-est du Nigeria. Trente personnes ont également péri dans une série d’attaques
Boko Haram frappe de nouveau. Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 60 femmes et jeunes filles enlevées dans une série d’attaques attribuées au groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, ont déclaré des responsables locaux et des habitants.
Ces tueries et enlèvements ont eu lieu au cours d’une série d’attaques des insurgés dans le village de Kummabza, dans l’Etat de Borno, ces sept derniers jours, selon des habitants qui ont fui les violences. Le quartier général de la Défense nationale nigériane a affirmé lundi soir sur Twitter qu’il «cherchait à confirmer les nombreuses informations faisant état d’enlèvements de jeunes filles dans le Borno ».
Pas plus tard que le 9 juin, 20 nouvelles jeunes filles avaient été enlevées par le groupe terroriste, au nord du Nigeria, dans l’Etat de Borno, près de Chibok, la ville où les 276 lycéennes ont été enlevées, avant que certaines réussissent à s’enfuir. Les assaillants avaient enlevé ces 20 nouvelles jeunes filles dans le campement peulh de Garkin Fulani. Ils ont forcé les femmes à monter dans des camions sous la menace de kalachnikovs, selon un ancien résident du village contacté par la BBC. Le groupe avait aussi kidnappé trois hommes qui tentaient de s’interposer pour empêcher le rapt. Ils avaient ensuite emmené les otages vers une zone reculée de l’Etat de Borno. Alors même que la nébuleuse retient encore plus de 200 lycéennes, enlevées mi-avril.
Depuis 2009, Boko Haram, créé en 2002, a fait plusieurs milliers de morts. L’Etat nigérian qui avait lancé une offensive à l’encontre du groupe n’a jamais réussi à le maîtriser. Au contraire, Boko Haram continue sans cesse de tuer.