L’état d’urgence a été prolongé de six mois dans le nord-est du Nigeria pour faire face à la menace du groupe islamiste Boko Haram.
Les autorités nigérianes sont toujours à la traque de l’organisation terroriste Boko Haram. Le Sénat a approuvé la requête du Président nigérian Goodluck Jonathan de prolonger de six mois l’état d’urgence, dans le nord-est du pays, pour faire face à la menace du groupe terroriste, responsable de la mort de près de 4 000 personnes depuis 2009. « Les sénateurs ont approuvé à l’unanimité la requête de M. Jonathan de prolonger l’état d’urgence dans les Etats d’Adamawa, Borno et Yobe, dans les mêmes termes et conditions que cela a été approuvé précédemment », selon la motion du Sénat.
Depuis la mi-mai, l’armée nigériane a lancé une vaste offensive contre Boko Haram, dans le nord-est du pays, où le groupe terroriste veut instaurer une République islamique. L’armée annonce régulièrement avoir tué des membres de la nébuleuse, mais elle peine en réalité à mettre un terme à ses activités meurtrières. Son offensive, au contraire, n’a pas mis un terme aux agissements de Boko Haram, qui mène toujours de sanglantes attaques, brûlant des habitations, massacrant parfois des centaines de personnes.
L’ONU a annoncé mardi que Boko Haram pourrait être accusé de crime contre l’humanité pour toutes les exactions menées depuis 2009, causant la mort de près de 4 000 personnes.