Malgré l’offensive de l’armée nigériane qui a considérablement affaibli l’organisation depuis plusieurs semaines, Boko Haram continue à lancer des assauts macabres. Elle a attaqué la ville de Maiduguri, au nord-est du Nigeria, faisant neuf morts.
Lors de son offensive dans la forêt de Sambisa, au nord-est du pays, l’armée nigériane avait annoncé, le 22 avril dernier, se lancer dans l’attaque du dernier bastion de Boko Haram. Grandement affaiblie, la secte islamiste reste dangereuse. Elle a attaqué, mercredi, la ville de Maiduguri, faisant neuf morts.
Un commando du groupe rebelle a pris d’assaut un quartier de cette localité, la plus grande ville du nord-est du Nigeria. Deux femmes kamikazes, qui se sont fait exploser, ont tué six membres de milices locales, tandis que trois soldats de l’armée ont été tués au cours des combats qui ont suivi, selon Le Figaro.
Manque de coordination
Les affrontements auraient duré près de 40 minutes, selon certains témoins. Il y a deux semaines, près de 700 femmes et filles otages de Boko Haram ont été libérées par l’armée nigériane.
Depuis deux mois, des forces armées du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria font face aux combattants du groupe terroriste Boko Haram. Le Président tchadien, dont l’armée est particulièrement active contre la secte islamiste, a récemment déploré le manque de coordination entre l’armée du Nigeria et celle du Tchad qui opèrent « séparément » sur le terrain, ce qui n’aide pas à atteindre leurs objectifs. Le Tchad a en outre décider de prolonger son engagement militaire contre le groupe terroriste Boko Haram