
Le bilan des attaques menées par Boko Haram dans l’État de Borno, au nord-est du Nigeria, continue de s’alourdir. Le 25 mars 2025, le groupe terroriste a frappé violemment des bases militaires, tuant 16 soldats, selon des informations rapportées par les médias locaux, citant des sources militaires. Les attaques ont eu lieu dans les régions de Wajirko et Wulgo, des zones stratégiques pour les forces armées nigérianes.
Bilan des pertes humaines porté à 16 militaires tués
Boko Haram a durement frappé des positions de l’armée nigériane, le 25 mars. D’après ces sources militaires, les premiers rapports faisaient état de la mort de cinq soldats dans l’attaque de Wajirko et Wulgo, mais ce chiffre a été révisé à la hausse après que 11 autres soldats aient été retrouvés morts suite aux combats. Le bilan des pertes humaines est désormais de 16 militaires tués. Ces événements tragiques s’ajoutent à une longue série de violences attribuées à Boko Haram, qui est actif dans cette région depuis plus de deux décennies.
Face à cette intensification des attaques, l’armée nigériane a immédiatement lancé des opérations de représailles pour neutraliser les membres du groupe terroriste. Selon des rapports militaires, plusieurs militants de Boko Haram ont été tués lors de ces contre-attaques, bien que les détails précis restent flous. Le groupe terroriste, responsable de nombreuses atrocités depuis son apparition au début des années 2000, semble renforcer ses actions violentes dans une tentative de consolider son influence dans la région.
Boko Haram reconnu pour sa brutalité
Boko Haram, bien qu’étant à l’origine une organisation locale, a connu une évolution inquiétante au fil des ans. Depuis 2009, ses attaques se sont intensifiées, engendrant des milliers de morts et de blessés. Le groupe est désormais reconnu pour sa brutalité et sa capacité à mener des offensives coordonnées contre les forces militaires nigérianes. Sa campagne de terreur a provoqué un déplacement massif de populations civiles, des centaines de milliers de personnes étant contraintes de fuir leur foyer pour échapper aux attaques.
Les attaques de Boko Haram dans la région du bassin du lac Tchad, qui englobe des parties du Cameroun, du Tchad et du Niger, ont également dévasté ces pays voisins. Depuis 2015, ces nations ont été régulièrement frappées par des incursions de Boko Haram, ce qui a entraîné la mort de plus de 2 000 personnes dans cette région.