A travers une communication, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a déclaré qu’elle mobilisera durant les trois prochaines années, 1 à 2 milliards de dollars destinés à financer les industries créatives et culturelles. La nouvelle vient du président de l’institution panafricaine, Benedict Oramah qui s’est prononcé à l’occasion de l’ouverture d’une conférence consacrée à ce programme dénommé « Creative Africa Nexus » (CANEX).
L’Afrique continue de croire aux industries créatives et culturelles et cela se ressent au niveau des investissements faits dans ce secteur. Considérées comme un potentiel moteur de croissance économique en Afrique, les ICC verront leur financement croître après avoir engendré près de 4 milliards de dollars en 2022, sur le continent africain.
2 milliards de dollars pour financer l’industrie créative
« Comme pour beaucoup de choses en Afrique, les opportunités dans les industries créatives abondent, mais restent inexploitées. C’est pourquoi Afreximbank a adopté une approche proactive pour catalyser l’industrie. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer un doublement de notre guichet de financement de l’industrie créative, qui passera à 2 milliards de dollars pour les trois prochaines années », a indiqué M. Oramah lors de la conférence qui s’est déroulée en Alger.
Une décision de doubler le financement du programme CANEX qui intervient à la suite d’une grosse augmentation de la demande dans les secteurs créatifs au Nigeria. Initialement lancé en 2021, le programme CANEX bénéficiait à l’époque d’une enveloppe de 500 millions de dollars et aujourd’hui ce programme démontre toute la créativité africaine à augmenter la croissance économique et produire des emplois.
Financements alloués à la formation de génies africains
S’agissant du nouveau budget consacré aux ICC, celui-ci appuiera le développement des infrastructures qui constituent toujours un défi au sein des industries créatives et culturelles sur le continent. Des stades, des établissements sportifs, des studios de production cinématographique, des arènes musicales ainsi que des centres de production de mode sont prévus par Afreximbank.
D’autres financements seront aussi alloués à la formation de génies africains, à un accroissement des collaborations entre les créateurs africains et leurs homologues étrangers.
