Huit personnes ont été tuées et sept autres blessées, ce dimanche, au Nigeria, dans un attentat-suicide perpétré par une femme kamikaze à Maiduguri.
Dimanche meurtrier au Nigeria où huit personnes ont péri et sept autres blessées dans un attentat-suicide perpétré par une femme kamikaze à Maiduguri, grande ville du nord-est de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Déguisée en réfugiée, la kamikaze d’une vingtaine d’années s’est glissée parmi un groupe de réfugiés arrivant dans la ville, notamment des femmes et des enfants. C’est arrivée à un poste de contrôle en banlieue de Maiduguri, que la kamikaze a déclenché sa ceinture d’explosifs, tuant huit personnes et faisant sept blessés. L’attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, mais il porte la marque du groupe terroriste Boko Haram
Rien que durant le mois d’octobre, Maiduguri, qui compte environ 2,6 millions habitants, dont 1,6 million de réfugiés selon les chiffres de l’ONU, avait été frappée sept fois par des attentats qui ont fait 54 morts au total. Le Nigeria ne connait plus l’accalmie depuis l’avènement du groupe Boko Haram, en 2002. Au début, les terroristes ne frappaient que les institutions et autre lieux publics.
Mais depuis 2009, alors que la direction est revenue au féroce Abubakar Shekau, les frappes terroristes se sont intensifiées, avec des assaillants qui ne font plus la distinction entre le privé et le public. Jeunes, vieux, musulmans, chrétiens, tous y passent. Boko Haram enrôle, massacre, pille à tout va.
Le groupe terroriste n’hésite pas à raser des villages entiers, juste pour imposer la peur qu’il a fini par faire régner au Nigeria et dans les pays voisins qui ont apporté leur assistance pour neutraliser la nébuleuse. C’est le cas du Cameroun, du Tchad mais aussi du Niger qui ont fait les frais d’attaque sanglantes sur leurs sols respectifs.