Des groupes de soutien au Nigeria ont déclaré que 6 civils étaient morts dans une attaque terroriste présumée contre une ville du Nord-est qui, selon l’ONU, « visait directement » les installations humanitaires. Une source révèle que des combattants de la province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), qui s’est séparée de Boko Haram en 2016, étaient à l’origine de l’assaut contre la ville de Dikwa, qui a débuté lundi soir.
Les forces du mal ont encore frappé au Nigeria. Une attaque terroriste présumée contre une ville du Nord-est a fait 6 civils ont été tués. « Au moins six civils ont perdu la vie dans des tirs croisés, plusieurs autres ont été blessés et sont toujours portés disparus », a déclaré le Nigeria INGO Forum, rassemblant 54 organisations caritatives internationales, dans un communiqué.
Une source militaire a déclaré à l’AFP que des combattants de la province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), mouvement qui s’est séparé de Boko Haram en 2016, étaient à l’origine d’un assaut contre la ville de Dikwa qui a débuté lundi soir.
« Les terroristes de l’ISWAP ont lancé des attaques simultanées contre la base militaire et le centre humanitaire de l’ONU », a indiqué la source. Le centre est l’un des neuf centres du Nord-est du Nigeria où les travailleurs humanitaires vivent et travaillent. Un porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nigeria a dit à l’AFP avoir reçu 6 blessés.
Le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon, a révélé mardi que les insurgés avaient « directement ciblé » les installations d’aide, affectant les efforts visant à aider près de 100 000 personnes dans le besoin. Le Forum des ONGI du Nigeria a déclaré que « l’ampleur de l’impact de l’attaque sur les civils est toujours en cours d’évaluation ».
« Les groupes terroristes qui ont pris d’assaut la ville avec un nombre non confirmé de camions et de motos sont tombés sur une rude riposte ponctuée de bombardements et une puissance de feu écrasante », a déclaré mardi le porte-parole de l’armée nigériane, Mohammed Yerima, dans un communiqué.