Au moins 21 personnes ont été tuées, mardi soir, par une explosion près d’un centre de retransmission des matches de la Coupe du monde de football à Damaturu, dans le nord du Nigeria.
Nouveau drame dans le nord du Nigeria. Au moins 21 personnes ont été tuées, mardi soir, par une explosion près d’un centre de retransmission des matches de la Coupe du monde de football, dans le quartier de Nayi-Nama, à Damaturu, dans le nord du Nigeria, a indiqué une source médicale. Selon des habitants, la bombe avait été dissimulée dans un pousse-pousse motorisé devant le centre, où une foule s’était rassemblée pour regarder le match Brésil-Mexique, sur grand écran.
Depuis le début de la Coupe du monde, il ne s’agit pas de la première attaque. Plusieurs centres de retransmission et stades de football ont été attaqués récemment, au Nigeria. Pas plus tard que Le 1er juin, plus de 40 personnes avaient péri dans le nord-est, lorsqu’une bombe avait explosé au milieu de supporters, dans un stade. Ces attaques ont été attribuées à Boko Haram, dont le chef Abubakar Shekau, dans de nombreuses vidéos, a décrit le football comme une perversion occidentale visant à éloigner les musulmans de la religion. Or, le football est le sport national au Nigeria, que la population suit avec ferveur pour ne pas dire fanatisme.
Créé en 2002, Boko Haram multiplie les tueries. Le groupe terroriste est aussi responsable de l’enlèvement des plus de 200 lycéennes de Chibok, qui n’ont toujours pas été retrouvées par les autorités. La nébuleuse a massacré plusieurs milliers de personnes depuis 2009.