Au moins 21 personnes ont péri dans l’explosion d’une bombe dans la capitale nigériane, Abuja. Un suspect a été interpelé.
Le Nigeria n’est pas au bout de ses peines. Au moins 21 personnes ont été tuées et 17 blessées dans l’explosion d’une bombe, dans le centre-ville d’Abuja, la capitale nigériane. La bombe a explosé peu avant 16 heures locales, près d’une des entrées de l’Emab Plaza, située entre deux autres galeries marchandes, dans un quartier très animé, au cœur d’Abuja, non loin du siège du gouvernement. L’explosion s’est produite alors que des clients faisaient leurs courses une heure avant le début du match de la Coupe du monde, Nigeria-Argentine.
Un nouvel attentat où se trouvent les ministères, les bâtiments administratifs, les grands hôtels et les sièges d’entreprises étrangères, pourtant sous haute surveillance depuis l’attentat contre le siège des Nations-Unies, en août 2011. Ce qui remet de nouveau en cause les capacités des autorités nigérianes à assurer la sécurité dans la capitale.
Le quotidien nigérian New Telegraph a annoncé, mercredi soir, la mort de son directeur de publication pour la région Nord, Alhaji Suleiman Bisalla, dans l’attentat. Il s’était absenté de son bureau pour faire réparer son téléphone dans le centre commercial quand l’explosion a eu lieu, selon des détails publiés sur le site Internet du journal.
Le groupe terroriste nigérian Boko Haram, qui avait menacé de s’attaquer à la capitale nigériane, est soupçonné d’être à l’origine de ce meurtrier attentat. De quoi donner encore plus le tournis aux autorités nigérianes, dépassées par les attaques sanglantes récurrentes de la nébuleuse, dans le nord du Nigeria.
