Au Niger, une centaine de personnes dont 21 policiers, ont été blessées lors d’une manifestation d’étudiants ayant ayant causé la mort d’une personne.
Polémique au Niger près la mort d’une personne décédée lors d’une manifestation d’étudiants. Les étudiants contestent en effet la version officielle faisant état d’une mort suite à une chute.
Que s’est-il réellement passé au Niger ? Mystère et boule de gomme. Toutefois, une centaine de personnes dont 21 policiers, ont été blessées, lundi 10 avril 2017, lors d’une manifestation d’étudiants. Un communiqué du gouvernement indique que « le bilan provisoire se présente comme suit sur l’ensemble du territoire : 313 personnes interpellées dont 57 libérées, 109 blessées dont 88 manifestants et 21 policiers ».
Dans le communiqué, Niamey « déplore le décès de Mala Bagalé, manifestant blessé suite à une chute », insistant que « cette mort n’a aucun lien avec les opérations de maintien de l’ordre qui n’ont occasionné aucune perte en vie humaine (…). Mala Bagalé s’est librement présenté aux forces de l’ordre qui lui ont rapidement porté secours en l’évacuant à l’hôpital de Niamey où il rendit l’âme à 17 heures ».
Version contestée par le syndicat Union des scolaires Nigériens (USN) qui accuse que Mala Bagalé, étudiant en troisième année de Sociologie, avait succombé après avoir été atteint à la nuque par une grenade lacrymogène.
Des centaines d’étudiants ont manifesté, lundi 10 avril 2017, à Niamey, perturbant la circulation. Ce qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre. Les autorités ont fermé le campus de Niamey.