Niger : plus de 7600 personnes en provenance du Nigeria s’installent à Maradi


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Des réfugiés
Des réfugiés

Plus de 7600 personnes, qui ont fui les violences armées dans le Nord du Nigeria, se sont installés dans la région méridionale de Maradi au Niger. Cette précision a été faite par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, lors d’un point de presse, à Genève en Suisse.

« La plupart des réfugiés sont des femmes et des enfants déplacés à la suite des récentes attaques, dans l’Etat de Sokoto, au Nigeria », a déclaré Boris Cheshirkos, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, lors d’un point de presse.

Selon l’Agence onusienne, par crainte des violences des groupes armés, ces réfugiés se sont établis à Maradi, au début de cette année. Avec les phénomènes liés notamment au déplacement interne, près de 3500 citoyens du Niger se sont également installés dans cette région. Un nombre qui s’ajoute à d’autres existant depuis quelques années. D’après le HCR, « la région méridionale nigérienne de Maradi accueille désormais près de 100 000 déplacés dont 77 000 réfugiés ayant fui les attaques dans les Etats de Katsina, Sokoto et Zamfara ».

Dans sa communication, Cheshirkos a précisé que  plusieurs réfugiés « ont été pris dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs ainsi que dans des actes de violence, des groupes autodéfense étant mis en place dans la plupart des villages ».  Le porte-parole du HCR en a profité pour saluer « la générosité du Niger qui continue à accorder l’accès à l’asile malgré les restrictions frontalières imposées par la pandémie de Covid-19 », a-t-il ajouté.

Pour rappel, malgré sa générosité, la situation humanitaire demeure alarmante au Niger suite aux affrontements entre les groupes armés et l’armée régulière. En janvier dernier, le  Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) avait alerté l’opinion sur la tuerie d’une centaine de personnes dans l’attaque des villages de Tchamo Bangou et de Zaroumadareye, dans le Nord de Niamey, par des éléments présumés de groupes armés non étatiques.

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