Les répercussions de la fermeture de la frontière nigériane avec les pays limitrophes sont grandes. Le Niger affirme par exemple que la baisse de ses recettes douanières est sensiblement de 40 milliards de francs CFA.
C’est le ministre nigérien en charge des Finances qui s’est prononcé à l’occasion d’une rencontre avec une représentation du Fonds Monétaire International (FMI). Selon les propos tenus par Mamadou Diop, « on estime à une quarantaine de milliards de francs CFA la baisse des recettes due à la fermeture des frontières du Nigeria ». Cette situation dure depuis déjà quelques mois et fait notamment grincer des dents au niveau de la sous-région ouest africaine.
Le Niger prend des mesures
Les pays limitrophes du Nigeria prennent différentes mesures à leurs niveaux respectifs pour gérer cette situation qui perdure. Concernant le Niger, son ministre des Finances a affirmé que son pays avait bénéficié de la part de ses partenaires, de « ressources budgétaires supplémentaires, dont une partie viendra compenser la baisse des recettes » causée par la fermeture de la frontière avec le Nigeria. Ces reformes économiques entreprises par le Niger sont bien vues par le FMI qui n’a pas manqué de les qualifier de satisfaisantes, sur son site officiel.
Le FMI a également communiqué que « l’activité économique bénéficie du succès du gouvernement à attirer des investisseurs étrangers et de l’augmentation de l’appui des bailleurs de fonds, ainsi que de bonnes campagnes agricoles, malgré une situation sécuritaire tendue et la fermeture des frontières avec le Nigéria ».
En somme, le Niger devrait pouvoir tirer son épingle du jeu, malgré cette fermeture des frontières nigérianes.