Niger : la réunion des chefs d’état-major de la CEDEAO reportée sine die


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Prévue ce samedi 12 août au Ghana, la réunion des chefs d’état-major de la CEDEAO, a été reportée sine die. Elle devait fixer les modalités de l’assaut contre les putschistes au Niger.

Les chefs d’État de la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) avaient chargé leurs différents chefs d’état-major de proposer un plan d’intervention au Niger. Ce, après leur réunion extraordinaire du jeudi 10 août à Abuja, au Nigeria. C’est dans ce contexte que la date de ce samedi 12 août a été retenue pour le conclave des chefs des armées, à Accra, la capitale du Ghana.

Report pour des questions techniques

Seulement, cette réunion cruciale a été reportée à une date non encore déterminée, selon l’hebdomadaire français L’Express. Les chefs d’état-major devaient déterminer dans quelles circonstances la force en attente de la CEDEAO allait procéder pour lancer un assaut militaire au Niger et rétablir le Président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Des questions techniques ont fait échouer cette réunion.

Pourtant, à la sortie de la réunion de jeudi, le Président ivoirien Alassane Ouattara, avait indiqué que la force en attente devrait pouvoir intervenir « dans les plus brefs délais. « Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses, mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’État pour que l’opération militaire démarre dans les plus brefs délais », avait indiqué le Président ivoirien.

La CEDEAO obtient le soutien de Paris

Le dirigeant ivoirien avait toutefois laissé une porte de sortie aux militaires auteurs du coup d’État. « Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux », avait ajouté Ouattara. Après l’expiration de l’ultimatum, le dimanche dernier, les chefs de la CEDEAO avaient convoqué d’urgence la réunion d’Abuja. Leurs conclusions avaient « pleinement » été soutenues par Paris.

Seulement, après cette réunion dirigée par Bola Tinubu, le nouveau Président du Nigeria qui assure la direction de la CEDEAO, des milliers de Nigériens sont descendus dans les rues de Niamey. Ils ont fait mouvement vers la base militaire française pour exprimer leur colère. Outre des slogans hostiles à la CEDEAO et à la France, les manifestants brandissaient des drapeaux russes.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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