Hama Amadou, leader de l’opposition nigérienne, en exil en France, a été arrêté au Niger, samedi 14 novembre, à sa descente d’avion, en provenance de Paris.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, par ailleurs leader de l’opposition nigérienne, en exil en France, a été arrêté au Niger, samedi 14 novembre 2015, à sa descente d’avion, en provenance de Paris. Il a été directement conduit à la prison civile de Niamey où il a passé sa première nuit.
A travers son arrestation, la police a tenu à exécuter le mandat d’arrêt lancé à son encontre. Selon RFI, c’est sous bonne escorte sécuritaire, notamment avec plus de vingt voitures des forces de l’ordre, que Hama Amadou est arrivé à la prison civile de Niamey, au crépuscule. le site indique que la police a dû faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser les sympathisants de Hama Amadou et se frayer un chemin de l’aéroport à la prison civile de Niamey.
« Ils nous ont gazés avec leurs lacrymogènes et puis voilà… Ils ont même cassé des vitres pour jeter les gaz à travers les fenêtres », « il y a même des gens qui ont été blessés. Ils ont même jeté des lacrymogènes dans les maisons », ont confié certains venus, qui accueillir l’ancien président de l’Assemblée nationale, qui d’autre pour témoigner de leur sympathie à Hama Amadou.
« Nous allons y aller parce que c’est un devoir, pour nous, d’aller accueillir notre président. Qu’il rentre pacifiquement ! Et qu’il soit prêt, lundi matin, à pouvoir se présenter à la police », a déclaré, à RFI, le député Bakary Saidou, qui n’a pu accueillir Hama Amadou, car tous les accès menant à l’aéroport de Niamey ont été bloqués.
Sur instructions du gouverneur et de ses supérieurs hiérarchiques, la presse nigérienne a également été tenue à l’écart de l’arrestation de Hama Amadou.