Suite à l’exécution de dizaines de civils dans l’Ouest du Niger et plus précisément à Tillabéri, la commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a accusé l’armée. Cette dernière a rejeté en bloc lesdites accusations.
C’est à travers un communiqué du 11 septembre et portant la signature du ministre de la Défense Issoufou Katambé, que le ministère a déclaré être «…au regret d’informer les populations nigériennes que l’armée ne se reconnaît nullement à travers les conclusions de la CNDH ». En somme, pour le ministre nigérien de la Défense, l’armée n’a rien à voir avec ce rapport. Ledit rapport a été rendu public par la CNDH, au début du mois de septembre et portait de graves accusations contre les soldats nigériens impliqués dans le combat contre les djihadistes. Selon lui, ils sont les responsables de la mise à mort de 71 civils dans la région de Tillabéri.
L’armée ne reconnait pas les accusations
Issoufou Katambé, le ministre de la Défense a insisté sur le fait que « vu la gravité d’une telle affirmation qui, au demeurant pourrait être de nature à saper le moral des troupes, discréditer leurs actions, leur combat contre les groupes armés terroristes (…) le ministre tient à informer l’opinion (…) que les FDS ont toujours fait montre de professionnalisme en respectant les droits humains dans l’exécution de leurs missions ». Il faut noter que la zone de Tillabéri est la cible de nombreuses attaques orchestrées par les djihadistes et ayant fait des centaines de victimes parmi les soldats.
A souligner que ces actes d’une violence inouïe sont récurrents au Niger, ces derniers temps. Samedi dernier, deux éléments de la Garde nationale du Niger (GNN) ont péri au cours d’une attaque visant un poste de contrôle et de surveillance d’Assamaka.