Ce dimanche, plus de 7 millions de Nigériens sur les 22 millions d’habitants que compte ce pays d’Afrique de l’Ouest, sont à nouveau appelés aux urnes, concernant le vote du deuxième tour de la Présidentielle. Les deux candidats en lice pour ce sprint final, Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane ont tenu leur dernier meeting de campagne, vendredi.
Pour ce second tour des élections présidentielles au Niger, le jeu des alliances est très déterminant. Hama Amadou par exemple a choisi de soutenir le candidat de l’opposition, Mahamane Ousmane. La consigne semble être prise en compte. « Notre président Hama Amadou nous a demandé de le soutenir et nous exécutons à la lettre et volontairement toutes les instructions que Hama Amadou nous a ordonné de suivre. Nous savons qu’il ne nous mettra pas sur la mauvaise voie, il veut notre bien-être. C’est pourquoi nous soutiendrons Mahamane Ousmane à 100% », souligne Abdoul Razak Garbam, partisan de l’opposant Hama Amadou.
Du côté du candidat du parti au pouvoir, à quelques encablures du scrutin, l’heure est à la sérénité. Les partisans de Mohamed Bazoum se disent en ordre de bataille afin de faire élire le dauphin désigné du Président sortant. « Nous sommes prêts à aller aux urnes pour voter pour notre candidat de l’espoir, El Hadji Mohamed Bazoum. Toutes les femmes sont convaincues de la nécessité du programme, « acte 3 de la renaissance », qui a été bien élaboré, sur une base bien conçue, suite à la mise en œuvre du programme de renaissance de 10 ans de son Excellence El Hadji Issoufou Mahamadou », explique Aïchatou Mani, responsable de la cellule mobilisation pour le candidat du pouvoir.
Au premier tour, en décembre, Mohamed Bazoum avait obtenu 39,3% des voix. Devenant le favori de cette Présidentielle. Son rival Mahamane Ousmane avait recueilli 16,98% des suffrages. La campagne électorale a pris fin dans le calme. De quoi espérer que la Présidentielle se tiendra dans la sérénité.
Un calme avant la tempête sans nul doute. Les partisans de Mohamed Bazoum redoutant la volonté de déstabiliser le Niger, attribuée aux supporters de Mahamane Ousmane. Lesquels seraient en train de « se préparer pour contester systématiquement les résultats et pour pousser les jeunes dans la rue à la contestation », selon Moctar Karidio, du PNDS cité par l’AFP.