Au Niger, au moins onze personnes, des civils, ont été tuées par des hommes armés. L’attaque a été menée vendredi, non loin de la frontière avec le Burkina Faso
Une attaque armée perpétrée au Niger, près de la frontière burkinabè, a coûté la vie à au moins onze personnes. L’attaque vient endeuiller le pays à la fin d’une année très mouvementée. « Dans la matinée du 29 décembre, il est à noter qu’un incident tragique s’est produit dans le secteur de Bankilaré ». C’est l’annonce faite, dans la soirée de samedi, par les Forces armées nigériennes.
Selon les précisions de l’état-major, « des terroristes aux guidons de plusieurs motos ont fait irruption, respectivement, dans les villages de Amara et de Loutchi ». Lesquels sont situés à environ 30 kilomètres au sud-est de Bankilaré dans la commune de Mehanna. Le secteur de Bankilaré est partie de la région de Tillabéri située dans l’ouest du Niger. Il se trouve non loin de la frontière avec le Burkina Faso.
« Énième action lâche des terroristes »
Sur place, indique l’armée, les terroristes « se sont pris aux paisibles citoyens de ladite localité, tuant onze parmi eux ». L’armée nigérienne déplore une « énième action lâche des terroristes ». Pour l’état-major, cet assaut « est la résultante des multiples offensives aéroterrestres que leur livrent les forces de défense et de sécurité depuis un certain temps ». Non sans promettre de poursuivre les terroristes jusqu’à leur dernier retranchement.
Cette attaque intervient alors que le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont décidé de mutualiser leurs forces pour faire face au terrorisme. Après avoir rompu leur coopération avec l’armée française, ces trois pays ont fait le choix de sécuriser leurs frontières communes. L’assaut meurtrier intervient aussi moins de dix jours après le départ des derniers soldats français de ce pays d’Afrique de l’Ouest.