Dans le but d’appuyer les réformes au Niger, la Banque Mondiale vient d’accorder un financement d’un peu plus de 270 millions de dollars US, soit 150 milliards FCFA. Cette enveloppe servira à poursuivre les réformes engagées pour installer les conditions propices à une croissance soutenue et accélérée à moyen terme et remédier aux problèmes structurels majeurs liés aux profondes inégalités hommes-femmes.
Composé d’un prêt de 125 millions dollars (75 milliards FCFA) et d’un don de 125 millions dollars, ce financement s’inscrit dans le cadre d’un appui budgétaire qui vient renforcer la capacité du gouvernement à financer les dépenses dans les secteurs prioritaires de politique de développement du Niger.
Elle devrait servir au gouvernement nigérian, de poursuivre les réformes engagées pour installer les conditions propices à une croissance soutenue et accélérée à moyen terme et remédier aux problèmes structurels majeurs liés aux profondes inégalités hommes-femmes et au faible taux d’accès aux services de base, selon Mme Joëlle Dehasse, responsable des opérations de la Banque Mondiale au Niger.
En revanche, il s’agirait des réformes réalisées pour la protection de l’enfant et la scolarité de la jeune fille, la réponse à la pandémie de Covid-19 par la mise en place de mécanismes adéquats et fiables visant à assurer une bonne protection sociale, l’expansion de l’accès des populations à l’énergie et à l’eau et la gestion de la dette.
Le Niger, étant considéré comme le pays le plus pauvre de la planète, est en proie à d’énormes difficultés socio-politiques. Les fortes précipitations qui s’abattent, depuis juin, sur ce pays d’Afrique de l’Ouest, ont fait 33 morts et plus de 80 000 sinistrés, alors que la saison des pluies bat son plein, ont indiqué, hier jeudi, les autorités. Plus de 9 000 maisons se sont écroulées, 2 455 têtes de bétail ont péri, ont-ils ajouté.