Le chef du parti d’opposition, Les Républicains, et ancien président français, Nicolas Sarkozy, est en visite à Tunis ce lundi, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le président tunisien Béji Caid Essebsi, pour soutenir la Tunisie après les attentats terroristes qui ont endeuillé le pays.
L’ancien président Nicolas Sarkozy est en voyage en Tunisie ce lundi où il a rencontré le président tunisien Béji Caïd Essebsi. Accompagné de l’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati, du secrétaire général adjoint du parti Les Républicains Eric Ciotti ou encore de Christian Jacob, le président du groupe du même parti à l’Assemblée nationale, il a tenu à apporter son soutien au pays après les attentats revendiqués par l’Etat islamique.
« Les Tunisiens ne mènent pas simplement un combat pour la Tunisie (…). C’est un combat qui va au-delà de la seule Tunisie. C’est un combat pour la civilisation contre la barbarie », a-t-il déclaré, rapporte L’Obs. Il a justifié sa visite en indiquant être un ami du pays. Il a déposé une gerbe de fleurs au musée du Bardo, en hommage aux 22 victimes de l’attaque du 18 mars dernier.
Lire sur le sujet : Attentat du Bardo : un deuxième Marocain arrêté
« Le seul printemps arabe véritablement réussi, c’est le printemps tunisien », a-t-il ajouté devant la presse, en sortant du musée du Bardo ce lundi. Il a expliqué que c’était pour cette raison que le pays avait été attaqué par deux fois. La deuxième attaque sanglante s’est déroulée le 26 juin, quand un homme armée a abattu 38 touristes dans un hôtel d’une plage de Sousse. Nicolas Sarkozy avait été critiqué pour le soutien qu’il avait apporté à l’ancien président Ben Ali alors que les manifestations d’opposition faisaient rages.
Lire sur le sujet : Attentat en Tunisie : questions autour du tueur de la plage de Sousse
Un parallèle avec la Grèce
Le chef des Républicains a appelé à la restauration de l’Union pour la méditerranée qu’il avait tenté de mettre en place quand il était président. Faisant un parallèle avec la Grèce, il a indiqué que les 20 % de l’argent donné à la Grèce auraient permis de développer la Tunisie. « Le Combat pour la sécurité de la Tunisie c’est le combat pour la sécurité de tous les pays libres dans le monde », a-t-il conclu. Nicolas Sarkozy doit effectuer une réunion publique avec le premier parti du pays, Nidaa Tounès, fondé par l’actuel président tunisien.
Le chef des Républicains n’a pas caché que ses voyages internationaux qui l’ont mené notamment en Israël et en Espagne ont pour but de préparer l’alternance politique en France. Après sa visite au Maroc le mois dernier, il a annoncé qu’il se rendra en Algérie à l’automne prochain.