L’un des cerveaux présumés d’Al-Qaïda, le Libyen Abou Anas al-Libi comparaît ce mardi devant la justice américaine. Il avait été capturé lors d’une furtive opération menée par les forces spéciales américaines en Libye.
Abou Anas al-Libi, un des cerveaux présumés d’Al-Qaïda, comparaît ce mardi devant la justice américaine. Il avait été capturé lors d’une furtive opération menée par les commandos d’élite de la marine américaine en Libye, le samedi 5 octobre dernier.
L’arrestation de ce présumé chef d’Al-Qaida est en voie de créer une crise diplomatique entre les Etats-Unis et la Libye. En ce sens que les dirigeants libyens étaient allés jusqu’à enjoindre les USA de leur remettre l’un des présumés chef d’Al-Qaida. En effet, mardi dernier, le Congrès général national libyen (CGN), la plus haute autorité politique du pays, avait enjoint Washington de lui remettre « immédiatement » Abou Anas al-Libi, un chef présumé d’Al-Qaïda, que les Etats-Unis ont capturé à Tripoli. Les autorités libyennes étaient allés beaucoup plus loin en qualifiant l’opération américaine de « violation flagrante de la souveraineté nationale ». Toutefois, l’Amérique campe sur ses positions et son Président Barack Obama s’est dit convaincu «qu’al-Libi a aidé à planifier et à mettre en oeuvre des complots qui ont abouti à la mort de centaines de personnes, dont de nombreux Américains. Nous en avons des preuves solides. Et il sera traduit en justice».
De son vrai nom Nazih Abdul Hamed al-Raghie, ce chef figurait parmi les personnalités les plus recherchées par le FBI, qui avait offert cinq millions de dollars pour sa capture. Accusé par la justice américaine pour son rôle dans les attentats de 1998, celui qui a prêté allégeance à Al-Qaida et qui a été rebaptisé Abou Anas al-Libi, avait été transféré aux Etats-Unis.