Hospitalisé depuis le 8 juin des suites d’une grave infection pulmonaire, Nelson Mandela est toujours dans «un état critique mais stable», « réagit au traitement», a indiqué ce jeudi le Président sud-africain, Jacob Zuma, qui lui a rendu à nouveau visite. Alors que sa mort était annoncée par beaucoup il y a quelques jours, le héros national sud-africain semble bien mener la lutte contre… la maladie.
Nelson Mandela se serait-il tiré d’affaire? Le héros national sud-africain semble bien se défendre face à sa longue maladie, alors qu’il était donné pour mort il y a encore quelques jours. Le Président Jacob Zuma lui a rendu visite ce jeudi et a indiqué qu’il «continue de réagir au traitement», même si «son état est toujours critique».
«Madiba», nom affectueux que lui donnent les Sud-africains, « va mal mais il est toutefois conscient », a affirmé pour sa part Buyelekhaya Dalindyebo, le roi des Thimbus, l’un des sous-groupes de l’ethnie xhosa, originaire du sud-est de l’Afrique du Sud, dont le clan de Nelson Mandela est le plus illustre représentant. Le monarque lui a rendu visite mercredi. Ses observations sur l’état de santé de l’ex-chef d’Etat vont à l’encontre des informations alarmantes jusqu’ici diffusées par la presse, qui avait largement relayé qu’il était dans un « état végétatif ». D’après le monarque traditionnel, « il ne pouvait pas parler, mais il m’a reconnu et a fait quelques gestes de reconnaissance, comme bouger ses yeux à chaque fois que je parlais, il hochait la tête ». Selon lui, « je pouvais voir qu’il était aidé de plusieurs façons, il était intubé », précisant qu’il « a beaucoup d’assistance. (…) Je suis sûr que c’est ce dont il a besoin ».
Déjà avec les témoignages du monarque traditionnel, le peuple sud-africain se sentait rassuré. Mais avec cette confirmation du Président Jacob Zuma qui lui a rendu visite ce jeudi et qui a indiqué qu’il « continue de réagir au traitement », tous les espoirs sont permis.
Hospitalisé depuis le 8 juin, Nelson Mandela est l’objet de toutes les attentions. L’ex-Président n’est même pas mort que des batailles intestines ont éclaté au sein de sa famille pour le contrôle de son héritage.