Négociations MNLA-Bamako : la France répond aux Maliens


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Drapeau de la France
Drapeau de la France

Les Maliens, qui mettent en garde le gouvernement de Bamako contre tout accord précipité avec les groupes armés de Kidal dont fait partie le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), reprochent à la France sa supposée prise de position pour le MNLA.

Pascal Canfin, ministre français délégué au Développement, s’est exprimé vendredi pour faire une mise au point : « Chaque partie trouve que la France est trop favorable à l’autre quand nous essayons, justement, d’avoir une position neutre, qui essaye de mettre tout le monde autour de la table », a-t-il déclaré avant son retour en France après une tournée au Mali.

Et de préciser : « Donc, pour parvenir au compromis, c’est un jeu habituel des uns et des autres d’accuser justement celui qui essaye de trouver le bon point d’équilibre. Nous avons toujours condamné les exactions, d’où qu’elles viennent. Nous avons toujours dit qu’il n’y avait qu’un seul Mali, qu’une seule armée, que les élections devaient avoir lieu le 28 juillet, partout sur le territoire ».

Malgré la médiation burkinabé, menée par le président Blaise Campaoré et son ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, qui s’est rendu mercredi à Bamako, le gouvernement malien, le MNLA et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) n’ont toujours pas signé le protocole de paix qui prévoit le retour de l’armée malienne dans la troisième région administrative du Nord-Mali.

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