Au moins 90 migrants, originaires de la Corne de l’Afrique, ont péri après le naufrage du bateau qui les transportait à Lampedusa, dans le sud de l’Italie. Près 200 personnes sont portées disparues.
Alors qu’ils cherchaient de meilleures conditions de vie, après avoir quitté leur pays, c’est finalement la mort qu’ils ont rencontrée sur leur chemin. Au moins 90 migrants, originaires des pays de la Corne de l’Afrique, sont morts suite au naufrage, ce jeudi, du bateau qui les transportait, à Lampedusa, dans le sud de l’Italie. Près de 200 personnes sont portées disparues.
Selon Antonio Candela, responsable de l’assistance sanitaire à Lampedusa, les migrants, pour la plupart originaires de Somalie, ont « d’abord été secourus par des bateaux de tourisme alertés par leurs cris ». « C’est une horreur, une horreur. Ils n’arrêtent pas d’apporter des corps », a déclaré en pleurs, à l’agence italienne Ansa, la maire de Lampedusa, Giusi Nicolini. Au Vatican, le Pape François a qualifié, ce jeudi, ce naufrage de « honte ». Les opérations de secours se poursuivent en ce moment, selon l’AFP.
Un bilan qui va s’alourdir
Si pour le moment 90 cadavres, dont ceux de femmes et d’enfants, ont été retrouvés. Le bilan pourrait s’alourdir, car le navire transportait entre 400 et 500 migrants. Et d’après les autorités locales, le nombre de victimes ne cesse de s’accroître, les corps qui se trouvent pour l’instant sur le quai Favarolo, de Lampedusa vont être transférés dans le hangar de l’aéroport. Peu après 11h30. Seuls 151 survivants, secourus par les sauveteurs des garde-côtes, mais aussi par des bateaux de pêcheurs, avaient pu être ramenés à terre.
Qu’est-ce qui a bien pu provoquer le drame ? D’après les enquêteurs, le bateau serait parti de Libye, précisant que les passagers du navire ont mis le feu à des couvertures pour signaler leur présence à des navires marchands. A cause du fioul, le navire a pris feu et a coulé. Selon l’agence Ansa, l’un des passeurs, jeune et originaire de la Tunisie, reconnu par les survivants, a été arrêté.