Nathaly Coualy est célibataire, mais ça ne se voit pas…


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Nathaly Coualy
Nathaly Coualy

Nathaly Coualy, comédienne antillaise, se raconte à travers une femme d’ici et d’ailleurs, célibataire, piquante, drôle et totalement décomplexée. Seule en scène, grâce à une mise en scène sobre et un texte efficace écrit en collaboration avec Pascal Légitimus, elle nous fait découvrir son monde et nous fait rire aux larmes. Elle se produit au théâtre Côté Cour, à Paris.

Cette fille est une comique. Comique, mais lucide et téméraire, se dit-on, à voir comme elle s’attaque d’entrée de jeu à la racine de ses problèmes : le pater. Le spectacle s’ouvre sur le récit d’une conversation houleuse entre une jolie métisse guadeloupéenne (épicée d’indien avec un zeste corse, s’il vous plait) et son père dont on apprend assez vite qu’il est chiant, dentiste et défenseur du fwançais de Fwance. Ce point de départ est un prétexte pour parler… des hommes tout court. Et aussi de désir, de plaisir, de féminité assumée dans sa modernité, de liberté et d’identité.

Nathaly Coualy veut un homme !

Les tourments de Nathaly Coualy tiennent en un mot : célibataire. Or elle voudrait tellement avoir une vraie relation avec son père… heu, non… avec un homme. Un autre. Vous suivez ? Eh bien oui, Nathaly veut « choper » ! Et elle le dit sans tourner autour du pot. Encore le syndrome Bridget Jones ? Que voulez-vous, les statistiques sont formelles : c’est le mal du siècle (sans jeu de mot). Mais aux états d’âme de la plus célèbre trentenaire britannique, il faut ici ajouter d’autres problématiques : le métissage, les particularismes culturels. « J’ai un faible pour l’homme antillais, mais ne c’est pas réciproque », admet Nathaly Coualy. Alors elle raconte, se souvient, déplore, le tout dans une langue pleine d’humour, d’un peu de piment et, surtout, de beaucoup de tendresse.

Elle nous apprend qu’étymologiquement « chabine » vient de « chèvre », que les hommes simulent aussi (si !) mais pour la raison inverse, que les sites de rencontre sur Internet (pivots de la drague au IIIe millénaire) sont excellents pour trouver un prince charmant édenté (le comble pour une fille de dentiste) et que danser le zouk (démonstration à l’appui) c’est tout simple : centimes-centimes-euros-euros. Dans la salle hilare, les rires féminins sont les plus sonores. C’est que tout cela sent le vécu ! Mais les hommes se seront pas en reste et les plus chanceux auront droit à un cours particulier de zouk collé-serré… Ah, oui, une question vous brûle : est-ce que Nathaly Coualy arrive enfin à « choper » ? Vous aurez la réponse en allant la voir.

Pièce écrite par Nathaly Coualy en collaboration avec Pascal Légitimus, mise en scène par Juliette Moltès. Tous les lundis et mardis à 21h au Théâtre Côté Cour : 12, rue Edouard Lockroy 75011 Paris – Métro : Parmentier. Réservations : 01 47 00 43 55

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