Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, est revenu sur l’affaire Brahim Ghali, qui défraie la chronique. Le chef de la diplomatie marocaine a profité d’une rencontre avec la presse, pour révéler que la crise avec Madrid « n’a pas commencé » avec l’hospitalisation le 18 avril du chef du Polisario à Logroño « ni ne s’est terminée avec le départ de cette personne » vers l’Algérie.
Le Maroc ne lâche toujours pas prise dans ce sulfureux dossier avec l’Espagne. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé que le gouvernement de coalition de la gauche espagnole, « dans une fuite en avant », a tenté « d’européaniser une crise diplomatique bilatérale », rapporte El Confidencial. Une ligne de défense que le ministre marocain des Affaires étrangères a déjà développée, le 23 mai, à l’occasion d’une interview accordée à un média français. « L’Espagne a créé une crise et veut la faire assumer à l’Europe », avait-il déclaré.
Pour le chef de la diplomatie marocaine, la crise avec Madrid « n’a pas commencé » avec l’hospitalisation, le 18 avril, du chef du Polisario à Logroño « ni ne s’est terminée avec le départ de cette personne » vers l’Algérie. « Le Maroc est satisfait de ses relations et de sa coopération avec l’Union Européenne », a indiqué Nasser Bourita.
À rappeler que ce jeudi 10 juin, la plénière du Parlement européen devra voter un projet de résolution à l’initiative d’eurodéputés espagnols, condamnant le Maroc pour avoir instrumentalisé la carte des mineurs dans sa crise diplomatique avec l’Espagne.
