L’Unesco a inscrit l’Erg du Namib, aussi appelé le désert de dunes, vendredi 21 juin lors de la 37e session du patrimoine mondial de l’Unesco, à Phnom Penh, la capitale du Cambodge.
La Namibie tient son premier site inscrit au Patrimoine mondial. Le comité du patrimoine mondial de l’Unesco a consacré, vendredi dernier, l’Erg du Namib, aussi appelé le désert de dunes, au cours de la 37e session du comité du patrimoine mondial qui se déroule en ce moment à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, jusqu’au 27 juin.
Quels sont les arguments qui ont convaincu l’Unesco à faire entrer ce désert de trois millions d’hectares situé le long de l’océan atlantique dans son patrimoine mondial ?
« L’endroit est exceptionnel, car les dunes sont constituées de matériaux venus de loin, transportés depuis l’intérieur de l’Afrique australe par les cours d’eau, les courants océaniques et le vent… », explique l’organisation de Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture. Et d’ajouter : « Le brouillard est ici la principale source d’eau, contribuant à un environnement unique à une telle échelle, où invertébrés, reptiles et mammifères endémiques s’adaptent à une grande variété de micro habitats et de niches écologiques toujours changeantes. »
Trois noms africains
Sur les 962 sites naturels et culturels représentant 157 pays, que l’Unesco doit examiner d’ici la fin de sa session, y figurent également trois noms africains. Le Niger, qui espère que Agadez sera inscrite au patrimoine mondial pour la « valeur universelle exceptionnelle » de cette ville. Le mont Kenya et l’écosystème Somali/Masai pourraient en outre être reconnus.
Plusieurs sites africains sont inscrits dans le patrimoine mondial de l’Unesco, et pour certains, comme le Parc national des Virunga (République démocratique du Congo), les forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) ou encore la Cité des 333 saints (Nord-Mali), portent en outre la mention « patrimoine en péril ». Afin de prévenir sur les dangers qui pèsent sur leur subsistance.