Mystère autour d’une mort est un hommage à Mamadou Barry, tué à Rouen par un Franco-Turc. Certains dirigeants et intellectuels africains sont assassinés ou discriminés à cause de leur refus d’adhérer à certaines idéologies. C’est la quintessence de ce récit dont Mamoud, froidement abattu par son bourreau, incarne le personnage principal.
Mystère autour d’une mort, tel est le titre du nouveau roman d’El hadji Diagola, journaliste sénégalais résidant en France et ancien correspondant de l’Agence presse sénégalaise (APS) et du quotidien Le populaire ainsi que d’autres médias et sites d’informations, publié aux éditions Le lys bleu en France. A travers ce récit, El hadji Diagola nous dévoile le mystère qui tourne autour de la mort de certains cadres intellectuels ou leaders africains dans leurs pays d’origine ou dans le monde occidental du fait de leur refus de se soumettre à une idéologie politique, financière et scientifique machiavélique concernant la communauté noire.
Car on remarque depuis très longtemps que beaucoup des dirigeants rebelles ou des professeurs ou des docteurs ou des économistes, bref, des cadres intellectuels rebelles contre la politique machiavélique de l’Occident vis-à-vis de la communauté noire, en particulier le continent africain, ces derniers sont automatiquement soit éliminés physiquement, soit discriminés ou injustement emprisonnés.
Ce livre, à travers l’histoire de la mort de Mamadou Barry, expert en matière d’exploitation minière, nous montre comment les Multinationales ou Lobby manipulent certains pays africains pour exploiter leurs minerais avec des contrats d’exploitation complètement défavorables à ces pays. Ce qui explique que ces Multinationales s’enrichissent sur le dos de ces pauvres Etats. Et surtout avec la complicité de la Banque Mondiale, de la FMI et de l’ONU.
Ce livre nous dévoile combien que les Africains sont à la solde de l’Occident pour leur intérêt. Ce récit dénonce cette façon de faire de la coopération de la part de l’Occident avec les pays africains ou avec la communauté noire de la diaspora comme par exemple les États-Unis où les noirs subissent les mêmes traitements. Autrement dit, El hadji Diagola dénonce, à travers ce récit, cette culture collective de la part des Occidentaux comme quoi que l’homme noir appartienne toujours à l’homme blanc. C’est-à-dire sa connaissance (Brevets, ou Recherches…), son économie et ses ressources minières et naturelles quand il s’agit des pays africains et sa physique (employé comme esclave). Et ceux qui se rebellent contre ce système, se verront toujours éliminés physiquement ou discriminés ou injustement emprisonnés.
C’est avec la mort bizarre de l’étudiant Mamadou Barry à Rouen en 2019, Diagola a décidé de prendre la plume, à travers la littérature, pour non seulement lui rendre hommage mais également dénoncer le système politique, économique, financier et culturel machiavélique de l’homme blanc envers l’homme noir. C’est un récit très intéressant et d’actualité. Un roman pour un éveil de conscience pour les noirs comme pour les blancs pour le meilleur de la paix.