Près de vingt personnes sont mortes vendredi au Mozambique, lors d’une fusillade impliquant des membres de l’opposition selon un nouveau bilan de la police ce dimanche soir.
Au Mozambique, en l’espace de quinze jours, deux fusillade ont éclaté impliquant des membres de l’opposition. Vingt personnes sont décédées vendredi dans une fusillade impliquant le convoi du leader de l’opposition selon un nouveau bilan de la police annoncé ce dimanche. L’opposition dénonce une embuscade contre son chef.
Selon la police, le bilan s’élève à présent à 19 morts dans les rangs de l’opposition et toujours un civil. Selon un premier bilan révélé samedi, la fusillade avait coûté la vie à 10 personnes mais ce dimanche la police a trouvé 10 corps supplémentaires en patrouillant dans les environs.
Afonso Dhlakama, leader de l’ancienne rébellion de la Résistance nationale du Mozambique (Renamo), parti de l’opposition, voyageait près d’Imchope dans le centre du pays vendredi quand des hommes armés de son convoi de 12 véhicules ont ouvert le feu sur un taxi collectif, selon la police. « Les membres de Renamo a cru à une attaque et a donc ouvert le feu », affirme le commandant Mude.
Il s’agit de la seconde attaque visant Afonso Dhlakama en l’espace de deux semaines. « Le président Dhlakama est sain et sauf et moralement très préoccupé par le chemin que nos détracteurs ont choisi de suivre », a indiqué le porte-parole du parti, Antonio Muchanga.
Le 12 septembre dernier, Afonso Dhlakama a échappé à des tirs touchant son convoi. Il avait alors dénoncé une attaque ciblée du Front de libération du Mozambique (Frelimo), le parti au pouvoir.