Le cyclone Chido a laissé des traces indélébiles sur son passage au Mozambique. Ce phénomène météorologique d’une violence inouïe a causé d’importants dégâts matériels et humains, plongeant des milliers de personnes dans le désarroi.
Alors que les secours s’activent pour porter assistance aux populations sinistrées, un bilan provisoire fait état de dizaines de morts et de milliers de déplacés.
Un bilan humain et matériel lourd
Selon les dernières informations communiquées par l’Institut national mozambicain de gestion des risques et désastres, le cyclone Chido a fait au moins 34 victimes. Les provinces de Cabo Delgado, Nampula et Niassa ont été les plus touchées par cette catastrophe naturelle. Les vents violents, qui ont soufflé jusqu’à 260 km/h, et les pluies torrentielles ont détruit plus de 23 600 maisons et 170 bateaux de pêche. Par ailleurs, plus de 300 personnes ont été blessées et près de 175 000 ont été affectées par ce désastre.
Une région déjà fragilisée
Le nord du Mozambique, où Chido a frappé de plein fouet, est une région particulièrement vulnérable. Souvent touchée par des cyclones, cette partie du pays est également en proie à un conflit armé depuis plusieurs années. Les populations, déjà fragilisées par cette situation, se retrouvent désormais confrontées à une nouvelle épreuve.
Un appel à la solidarité internationale
Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités mozambicaines ont lancé un appel à la solidarité internationale. Les besoins sont immenses : abris, nourriture, médicaments, eau potable… La communauté internationale est appelée à se mobiliser pour venir en aide aux populations sinistrées.
Mayotte, également durement touchée
Avant de frapper le Mozambique, le cyclone Chido a ravagé l’archipel français de Mayotte. Les autorités redoutent un bilan humain très lourd, évoquant même la possibilité de « plusieurs centaines », voire de « milliers » de morts. Chido est le cyclone le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans.
Les enjeux de la reconstruction
La reconstruction du Mozambique après le passage de Chido s’annonce longue et difficile. Il faudra des investissements importants pour remettre en état les infrastructures détruites et aider les populations à reconstruire leurs vies. Cette catastrophe naturelle rappelle l’urgence de renforcer la résilience des pays les plus vulnérables face aux effets du changement climatique.