Montée du niveau des mers : le Secrétaire général de l’ONU tire la sonnette d’alarme


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Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres

Ce mardi 14 février 2023, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni. À l’ordre du jour, la question de la montée du niveau des mers et ses conséquences sur la paix et la sécurité dans le monde.

La situation est on ne peut plus critique. C’est ce qui ressort des mots utilisés, ce mardi, par le patron de l’ONU, António Guterres. Le Portugais lance un véritable SOS. « La montée des mers engloutit l’avenir », affirme-t-il. Avant de poursuivre : « Elle n’est pas seulement une menace en soi. C’est un multiplicateur de menaces ». Pour le premier responsable des Nations Unies, les conséquences de l’élévation du niveau des mers sont incalculables. Non seulement de petits États insulaires, entre autres, sont menacés de disparition, mais l’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins de santé sera hypothéqué. Au total, le phénomène menacent directement environ 900 millions de personnes soit une personne sur 10.

Cette montée du niveau des mers est l’une des plus importantes conséquences du réchauffement climatique. Ce phénomène a atteint des niveaux extrêmes à partir de 1900. Dès ce moment, les océans se sont réchauffés plus rapidement qu’à tout autre moment au cours des 11 000 dernières années. On comprend donc que l’élévation du niveau des mers suive le même mouvement.

À en croire le Secrétaire général de l’ONU, il est temps de passer aux actions concrètes. Il faut arrêter le phénomène si on ne veut pas assister à un prochain « exode des populations mondiales à une échelle biblique ». Abondant dans le même sens que António Guterres, le président de l’Assemblée générale, Csaba Kőrösi, avertit : « il est possible, je le crains, que cette Assemblée compte moins de 193 membres à l’horizon 2100, ou même 2050 ».

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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