Ce n’est pas en 2030 que le Maroc abritera pour la première fois la phase finale de la Coupe du monde des nations sur ses terres. En effet, il n’y aura plus de candidature commune Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation du Mondial-2030 de football. Les deux pays européens viennent d’écarter le royaume chérifien, en conflit diplomatique depuis un certain temps avec l’Espagne.
Après cinq tentatives ratées d’organiser la plus prestigieuse des compétitions de football au monde, en 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026, le Maroc espérait beaucoup pour l’édition 2030. Alors qu’il devait faire une candidature commune avec l’Espagne et le Portugal, le royaume chérifien s’est vu mis à l’écart par les voisins européens du Nord.
En effet, l’Espagne et le Portugal s’activent pour présenter une candidature commune pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. La Fédération royale espagnole de football (FRMF), avec à sa tête Fouzi Lekjaâ, a fait savoir que les Fédérations des deux pays devront recevoir le feu vert du roi Felipe VI d’Espagne, du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, du Premier ministre portugais, Antonio Costa, et du Président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa.
En marge de leur match amical, en perspective de l’Euro 2021, l’Espagne et le Portugal ont ainsi officialisé le lancement de leur candidature conjointe pour l’organisation de la Coupe du monde de football 2030, avec le slogan « #Vamos 2030 ». La cérémonie s’est déroulée vendredi au stade Metropolitano de Madrid, en présence des présidents des Fédération de football espagnole et portugaise, mais aussi du roi d’Espagne Felipe VI, du Président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa, ainsi que des Premier ministres des deux pays Pedro Sanchez et Antonio Costa.
Pourtant, l’Espagne et le Portugal avaient proposé aux autorités et personnalités marocaines, notamment le roi Mohammed VI une candidature commune Maroc-Espagne-Portugal pour organiser le Mondial 2030 de football. Sauf que l’Espagne et le Maroc ne parlent plus le même langage depuis un certain temps, autour de la question du Sahara Occidental, qui s’est envenimée avec l’hospitalisation du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, sous une fausse identité de Mohamed Benbatouch, de nationalité algérienne, le 18 avril à l’hôpital San Pedro de Logroño.