C’est ce qu’on appelle, au choix : de l’aplomb, de la confiance, du culot, de l’intoxication, de la foi, du volontarisme. Le pays de Mandela veut obtenir le soutien de toute l’Afrique à sa candidature, cependant que la Maroc défend ses chances de son côté. Verdict le 6 juillet.
C’est ce qu’on appelle, au choix : de l’aplomb, de la confiance, du culot, de l’intoxication, de la foi, du volontarisme. C’est signé Thabo Mbeki, président de l’Afrique du Sud : son pays » porte les seuls espoirs réels pour l’Afrique de remporter le droit à accueillir les finales de la Coupe du Monde pour la première fois. » Cette thèse, qui fait fi de la candidature marocaine à l’organisation du Mondial 2006, sera défendue lundi 10 avril par le Comité sud-africain à Addis-Abeba, devant les ambassadeurs africains accrédités auprès de l’OUA.
L’Afrique du Sud veut l’appui de tout le continent dans la compétition qui l’oppose, aux candidature allemande, britannique, brésilienne et… marocaine.
Que ce soit au Cap ou à Rabat, personne ne pense plus au projet d’une candidature commune. C’est pourtant la mode dans le football : la Belgique et les Pays-Bas organiseront conjointement, en juin prochain, l’Euro 2000, tandis que le Mondial 2002 sera partagé entre le Japon et la Corée du Sud. Seulement les problèmes de transport entre le Nigeria et le Ghana, lors de la CAN 2000, n’ont pas plaidé en faveur de la cause africaine, cependant que la mésentente semble patente entre les fédérations marocaine et sud-africaine.
L’actuelle démarche de lobbying de l’Afrique du Sud à travers le continent n’empêche pas le Maroc de croire en ses chances. Le dossier du royaume chérifien n’a-t-il pas été jugé » remarquable » par la FIFA ?