Après le discours du 20 août dernier, alors qu’il fustigeait l’enseignement, c’est un réquisitoire contre la gestion de la chose locale à Casablanca que le roi Mohammed VI a présenté vendredi. Pour le souverain, la capitale économique est à la traîne par rapport à Fès, Marrakech ou Rabat.
L’occasion de l’ouverture de l’année parlementaire a été un prétexte pour le roi du Maroc, Mohammed VI, de faire un focus sur Casablanca. Après le discours du 20 août dernier, alors qu’il fustigeait l’enseignement, c’est un réquisitoire contre la gestion de la chose locale à Casablanca que le roi Mohammed VI a présenté vendredi. Pour le souverain, la capitale économique est à la traîne par rapport à Fès, Marrakech ou Rabat.
Le conseil de la ville présidé par Mohamed Sajid, membre de l’Union constitutionnelle (UC) et également député, a été la cible des critiques du roi Mohammed VI. « Casablanca est la ville des disparités sociales les plus criantes, où se côtoient les catégories riches et les classes pauvres », a d’abord lancé le monarque sur un ton apaisé. Mais Mohammed VI, le visage froid, est allé plus long en usant un ton à la limite menaçant. Visiblement exaspéré de ce qu’est devenu cette belle ville. selon le monarque, Casablanca est « la ville des gratte-ciel et des bidonvilles. C’est le centre de la finance et des affaires, mais aussi de la misère, du chômage et d’autres maux, sans parler des déchets et des ordures qui en ternissent la blancheur et entachent la réputation », a vertement craché le roi Mohammed VI.
Pour terminer, le roi Mohammed VI est d’avis que le problème de Casablanca « tient essentiellement à un déficit de gouvernance , causé, en partie, par le cumul des responsabilités ». Une pratique qu’il faudra cesser, pense le roi du Maroc.