Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est attendu au Maroc, jeudi prochain, pour une visite de deux jours. Si bien entendu le roi du Maroc répond favorablement à la requête du Premier ministre du royaume ibérique.
Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, sera à Rabat jeudi et vendredi prochains, selon des informations du journal The Objective, qui cite ses sources dans le gouvernement espagnol. Le média précise toutefois que le roi du Maroc, Mohammed VI, n’a pas encore confirmé la date de cette visite que le souverain devra valider, ajoutant que même l’ordre du jour n’a pas encore été arrêté.
Lors de la dernière visite de Pedro Sanchez au royaume chérifien, en 2018, rappelle le journal, les autorités marocaines avaient attendu à la dernière minute pour communiquer sur le séjour. Le Premier ministre espagnol devrait effectuer le voyage avec son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares. Sauf que pour le moment, relève le média, aucune idée si Rabat va décider d’avancer ou de reporter la rencontre avec le roi Mohammed VI.
Pendant ce temps, en Espagne, c’est la polémique avec notamment le Parlement qui refuse d’adhérer à la position de Pedro Sanchez à qui il est reproché d’avoir pris un « décision unilatérale » au sujet du Sahara Occidental. Le gouvernement espagnol a en effet signé des accords avec le Maroc, reconnaissant la marocanité du Sahara Occidental. En retour, Rabat s’est engagé à respecter l’intégrité territoriale de l’Espagne, principalement les villes de Ceuta et Melilla sur lesquelles le royaume avait jeté son dévolu.
Ce mardi, les partis Podemos, ERC et Bildu ont décidé de présenter au Congrès une proposition de loi visant à ratifier les résolutions des Nations Unies sur le Sahara Occidental. Lesquelles résolutions appellent à un référendum d’autodétermination. Du côté de la formation politique du chef du gouvernement espagnol, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol), on espère voir le roi confirmer la visite afin d’enclencher des discussions visant à consolider les accords signés. D’autant qu’il se susurre que Madrid n’a obtenu aucune garantie de Rabat quant au respect des engagements.
A lire : Le Maroc et l’Espagne parlent désormais le même langage au sujet du Sahara Occidental