Le signal envoyé par le Nigéria, où 5000 volontaires vont participer le 16 septembre à des opérations de nettoyage des plages et des fleuves, dans le cadre de la Journée internationale contre la pollution des côtes, marque l’avancée d’une prise de conscience, en Afrique, de l’importance d’un combat écologique bien mené, pour protéger l’avenir des milieux naturels que nous connaissons.
Le sort de l’océan est au premier rang des priorités internationales : Afrik.com s’est fait l’écho, il y a quelques jours, de l’émoi justifié que suscitent dans la presse gabonaise les conséquences du naufrage du cargo pétrolier maltais, le Peter, dont le chargement, lentement distillé dans le golfe de Guinée, provoque une pollution diffuse, mais dangereuse.
Mais les pollutions par les hydrocarbures ne sont que la plus visible des menaces qui pèsent sur les écosystèmes aquatiques. Moins spectaculaire, mais non moins grave, l’envahissement progressif du littoral par les déchets de l’activité humaine, ordures, rejetées, volontairement ou non, dans les fleuves ou à la mer.
Des opérations volontaires de nettoyage seront organisées dans les villes de Lagos, Eket et Port Harcourt, précise l’agence PANA (4 septembre) : le Nigéria s’inscrit ainsi délibérément parmi les pays africains les plus impliqués dans cette action mondiale contre la pollution aquatique, lancée en 1986, et à laquelle participent, d’année en année, de plus en plus de pays. Parce que l’écologie est un défi universel, et que tous les continents doivent être préservés de la lèpre de la pollution, qui pourrait à terme affecter l’avenir de l’humanité.
Mais au-delà de cette mobilisation ponctuelle, c’est au quotidien qu’une prise de conscience générale doit aussi entraîner des comportements écologiquement plus civiques, en Afrique comme dans les pays les plus développés, principaux responsables des émanations de gaz carbonique, dont l’accumulation dans l’atmosphère provoque l’effet de serre !