L’élection de la nouvelle Miss France a été en partie entachée par des tweets antisémites visant la première dauphine d’Amandine Petit, poussant le ministre de la Justice à émettre de sévères mises en garde.
C’est ce dimanche 20 décembre 2020 que l’élection de Miss France a eu lieu au Puy-du-Fou en Vendée. La particularité de l’évènement est qu’il marquait le centenaire des concours de beauté en France. Miss Normandie est la plus belle femme de France 2021. En raison du contexte sanitaire lié notamment au Covid-19, l’élection de la nouvelle Miss France s’est faite sans public.
Elles étaient 29 candidates, âgées de 18 à 24 ans à concourir pour succéder à Clémence Botino, Miss Guadeloupe 2019, qui avait décroché le titre de Miss France 2020. Et c’est la Blonde aux yeux bleus, âgée de 23 ans, Amandine Petit, qui a été élue. Miss Normandie est étudiante en Master 2 à Caen. Elle veut devenir directrice d’établissement de santé.
L’élection comme première dauphine d’April Benayoum, dont le père est d’origine israélienne, a été suivie par de nombreux commentaires antisémites sur les réseaux sociaux. Ce qui n’a pas été du goût des autorités françaises, notamment le ministre français de la justice, Gardes des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, qui a mis en garde « ceux qui y voient l’opportunité de déverser leur haine antisémite ».
Pour Eric Dupond-Moretti qui « ne vois qu’une jeune femme française participant à un concours qui en fait rêver tant d’autres. Je ne vois que cela », « la justice leur fera ouvrir grand les yeux », à ces personnes responsables des tweets antisémites.