Windows. La référence. L’institution. Le monopole. Tellement intégré dans les usages qu’il en devient normal. Un allant-de-soi auquel on ne fait plus guère attention. Mais facile d’être les premiers quand on est les seuls. Une hégémonie mondiale que personne ne pense réellement à contester.
Mais comme Bill Gates n’est en rien philanthrope, car après tout il s’agit là de son gagne pain, il s’agit de passer à la caisse avant de pouvoir utiliser les précieux logiciels. A moins de vous complaire dans une piraterie sordide dont vous ne sortirez pas grandi, l’opprobre jeté sur vous, vil gangster que vous êtes.
Donc, 1 200 FF pour installer Windows sur chaque ordinateur. Dring ! Le tiroir-caisse n’arrête pas de sonner. Car si les particuliers s’en moquent comme de leur première chemise, en bravant outrageusement les interdits avec des copies de copies de logiciels, il en va autrement pour les entreprises. Et à vouloir ruser avec Bill, il pourrait leur en coûter beaucoup plus cher.
Mais il existe des alternatives. Développées par une communauté d’informaticiens soucieux de partage et d’équité, les logiciels libres se donnent et s’échangent sur le Net. Encore que si c’est gratuit, se dit-on, il doit y avoir anguille sous roche. Pas fiables. Sinon tout le monde les utiliserait !
Or il ne s’agit pas de choisir l’un en excluant l’autre. Le choix n’est pas dichotomique et un système d’exploitation comme Linux, est tout à fait compatible avec Microsoft. L’ignorance serait la seule explication. Ou faut-il voir là la peur du changement, quand bien même celui-ci ne coûterait rien ? Eh bien, soit. Continuons à être les acteurs d’un monopole que nous subissons sans plus nous en rendre compte, ou osons la différence. Tout bénéf pour chacun, sauf pour qui vous savez… Alors osons !
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