Le meurtre, en Algérie, de la jeune fille de 19 du nom de Chaïma, outre le fait d’avoir choqué le monde entier, le Président Abdelmadjid Tebboune en premier, a soulevé le débat autour de la peine de mort, dans ce pays d’Afrique du Nord.
L’Algérie est encore sous le choc, après le meurtre crapuleux de Chaïma, une jeune fille de 19. Son exécution, d’une rare atrocité, a choqué le monde entier. Tellement l’horreur entoure ce crime odieux. Son bourreau l’ayant violée, poignardée à plusieurs reprises, avant de la brûler vive.
Les faits ont eu lieu, le vendredi 2 octobre, alors que le corps calciné de la jeune fille de 19 ans a été retrouvé dans une station-service abandonnée de Thenia, à l’est d’Alger. Interpellé, l’homme a reconnu les faits à lui reprochés et a été placé en détention provisoire, le temps de boucler l’enquête.
La mère de la fille a raconté que l’homme n’en était pas à son coup d’essai. Après une première tentative, en 2016, alors que Chaïma avait 15 ans, révèle-t-elle, le meurtrier de la fille a fini par commettre son forfait. A l’époque, rappelle-t-elle, l’homme avait écopé d’une peine de quelque six mois de prison, assortie d’une amende.
Touchés par ce crime odieux, justice est réclamée pour la jeune Chaïma, en premier par sa famille, qui, soutenue par les populations, exigent l’application de la peine capitale à l’encontre du meurtrier. Dimanche, le Président algérien, Abdelmajid Tebboune, s’est prononcé sur l’affaire.
Le dirigeant a donné des instructions allant dans le sens de mettre en œuvre l’application des peines maximales, sans possible allégement ou grâce, contre les auteurs de crimes d’enlèvement de personnes, surtout d’enfants. Des propos qui ont poussé les Algériens à penser à la peine de mort, largement soutenue par la population.