Electro Bamako, un métissage musical novateur


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Electro Bamako
Electro Bamako

Quand l’électro s’africanise et que la chanson africaine s’accompagne d’ordinateurs, le résultat est saisissant. Preuve que la musique ne se résume pas à des genres hermétiques mais reste ouverte à toutes les expériences.

Voici un disque qui ravira les amateurs de nouveauté en matière musicale. Expérience originale et précurseure, cette musique mêle la voix africaine au jazz et à la musique électronique. Une rencontre de deux mondes, deux cultures musicales où le chant traditionnel rejoint la musique la plus contemporaine.

La voix et les textes sont ceux de la Malienne Mamani Keita, qui a écrit les dix chansons qui composent l’album Electro Bamako. La musique qui l’accompagne est, elle, l’oeuvre de Marc Minelli, un français passionné de musiques alternatives et qui entremêle la voix de Mamani Keita avec des sons électroniques et des rythmes de jazz. Ce mélange entre deux genres a priori étrangers l’un à l’autre donne naissance à une fusion musicale réussie.

Electro africaine

Electro Bamako ne se contente pas de juxtaposer les deux styles. Il les intègre l’un à l’autre et créé une véritable composition artistique. Ici, la musique africaine n’est pas récupérée par la variété occidentale comme c’est trop souvent le cas. Elle reste authentique, ne se pervertie pas et se laisse enrichir par les sons travaillés et respectueux de Marc Minelli.

La musique électronique qui, en occident, occupe le devant de la scène avant-gardiste et a déjà apporté au jazz ses innovations, se révèle pouvoir être en accord avec le son africain.

Une expérience véritablement novatrice qui, on l’espère, ouvrira la voie à un nouveau genre.

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