Madame S. est célibataire et a adopté deux petites Africaines en 2000 et 2001. Elle a décidé de faire partager son expérience aux autres parents adoptifs d’Africains sur un site et livre une foule d’informations utiles.
Le site est anonyme. De sa créatrice on ne connaîtra qu’un nom vague : » Madame S. « . Madame S. a adopté deux petites filles africaines et c’est cette aventure qu’elle met en ligne sur le web, afin de partager son expérience. Cette célibataire met à nu ses sentiments en racontant comment elle est devenue la maman d’une petite Fadima, devenue Manon, en 2000 et de Marguerite, devenue Margot, en 2001.
» La première rencontre » ou » L’arrivée en France » sont des tranches de vie émouvantes, illustrées par des photos et mises en musique. La webmestre raconte simplement les démarches à effectuer et offre un certain nombre d’informations précieuses sur l’adoption d’un enfant à l’étranger, sur les pays ouverts à l’adoption par les célibataires, sur les procédures au Mali (pays d’origine de Manon) et au Togo (pays d’origine de Margot).
Groupe de discussion
Le site, très simple, est une belle initiative. Il propose une série de liens sur l’adoption et l’Afrique et renvoie à un groupe de discussion sur le sujet, » Nos enfants d’Afrique « , pour les parents adoptifs d’enfants africains ou ceux qui souhaitent le devenir… De plus, Madame S. profite de cette tribune pour lancer un appel à la solidarité : elle oeuvre pour l’extension de la pouponnière de Bamako qui a choyé Manon avant son adoption. Cette pouponnière d’Etat, initialement prévue pour accueillir une trentaine d’enfants, en compte plus d’une centaine.
Les adoptions en Afrique représentent 26% des adoptions internationales réalisées en France, ce qui représentait 802 enfants en 2001. Une quinzaine de pays africains autorisent aujourd’hui l’adoption par des Français.
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