Menace Séléka en Centrafrique : panique générale à Bangui


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A la suite de la prise de Bossangoa, l’importante ville du centre-nord de la Centrafrique, fief du président Bozizé, les habitants de Bangui sont pris de panique. Selon les informations diffusées par les médias locaux, les rebelles du Séléka se trouveraient actuellement à Damara, à 75 kilomètres seulement de la capitale centrafricaine.

Le Séléka aux porte de Bangui ? L’annonce de la prise de la ville de Bossangoa sème la panique à Bangui.

« La population court dans tous les sens et se bouscule pour regagner leur domicile. Les quelques rares voitures et taxis sur les voies circulent à grande vitesse », rapporte le correspondant d’Afrik.com à Bangui, la capitale de la Centrafrique. Et d’ajouter : « C’est l’effervescence actuellement à Bangui où la population attend dans la panique et le suspens l’irruption un moment ou un autre des troupes du Séléka ». « Des informations recueillies soulignent que les mouvements ont été enregistrés au niveau de Damara, à 75 kilomètres de Bangui. Alors que les combattants rebelles, du moins ceux qui ont attaqué Bossangoa, devraient arriver sur l’axe Boali », précise-t-il.

Même les écoles ont entendu parler de cette nouvelle menace Séléka qui pèse sur Bangui. Elles ont, donc, fermé leurs portes. Les élèves des établissements scolaires qui étaient en plein cours ont été libérés
d’urgence, en vue de regagner leurs parents.

Bossangoa contrôlée par le Séléka

Les troupes de la coalition Séléka contrôlent, depuis ce matin, l’importante ville du centre-nord de la Centrafrique, fief du président Bozizé, Bossangoa. Elle tombe dans les mains des rebelles un jour après la reprise des hostilités armées.

A la différence de la ville de Bouca et Batangafo, où la prise par les éléments du Séléka a duré, c’est-à-dire que les Forces armées leur ont opposé une riposte, la ville de Bossangoa serait très facilement tombée, la durée relativement courte de la coupure téléphonique avec la ville en témoigne. Par ailleurs, cette coupure des lignes téléphoniques entre Bossangoa et toute autre destination aux environs de 9 heures du matin n’a pas permis d’établir exactement les circonstances de l’entrée des combattants de la rébellion dans la ville de Bossangoa. Ce qui est sûre pour l’instant, est que la ville de Bossangoa est sous le contrôle du Séléka.

Ce matin, aux environs de 6-7 heures, il était encore possible de communiquer à destination de Bossangoa. Selon les informations recoupées à ces heures-là, les troupes du Séléka qui menaçaient, jeudi, de foncer sur Bossangoa étaient déjà en mouvement en direction de la ville très tôt dans la matinée. Or, peu de temps après, aux environs de 9 heures plus aucune communication téléphonique n’était possible et ce, jusqu’à ce vendredi. Ce qui confirme bien la chute du fief du Bozizé, notamment la ville de Benzambé qui n’est qu’à quelques kilomètres de Bossangoa.

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