Les populations qui présentent le plus de risque de contracter le virus du sida remettent en question le préservatif qui, selon eux, n’est pas le meilleur moyen de se protéger, selon deux études réalisées en Martinique, Guadeloupe et Guyane, publiées ce vendredi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
En Martinique, Guadeloupe et Guyane, les populations qui présentent des risques de contracter le virus du sida remettent en question le préservatif pour se protéger, selon deux études publiées ce vendredi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Le préservatif ne serait pas, selon les personnes interrogées, le meilleur moyen de lutter contre le sida. Elles ont plutôt tendance à faire davantage confiance aux tests de dépistage ou aux traitements antirétroviraux. En 2004, 68,9% des personnes interrogées estimaient qu’il s’agissait d’un moyen « tout à fait efficace ». Or, en 2011 elles n’étaient plus que 57,1% à le penser. A l’inverse 70,1% estimaient en 2011 que faire régulièrement un test de dépistage était une manière « tout à fait » ou « plutôt » efficace pour se protéger du sida, alors qu’elles étaient 63,2% en 2004.
Une étude a également été réalisée en 2011 auprès des hommes qui entretiennent des relations sexuelles avec des hommes. Et même ces derniers, qui présentent un risque très élevé de contracter le virus du sida, avaient la même défiance vis-à-vis du préservatif, estimant que ce n’est pas le meilleur moyen pour se protéger du sida.