C’est un secret de polichinelle, le nouveau régime au pouvoir en Mauritanie et en bisbilles avec l’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ces dissensions risquent de s’exacerber davantage avec la proposition de mise en place d’une commission d’enquête sur les principaux dossiers du Président sortant.
Les divergences avec le président sortant de la République de Mauritanie et son successeur à la tête de l’Etat risquent d’être beaucoup plus accentuées. En effet, la commission des affaires économiques du Parlement mauritanien a pris possession d’une proposition de mise en place d’une commission d’enquête sur la gestion du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, durant sa décennie de gouvernance.
En tout cas cette proposition va dans le sens souhaité par des partis d’opposition et des Organisations Non Gouvernementales (ONG), qui n’ont de cesse réclamé que la lumière soit faite sur certaines affaires. Mais selon la presse mauritanienne qui rend compte de cette situation, « la mise en place de cette commission fait appel à un certain de procédures juridiques au niveau de la chambre parlementaire. Et son approbation est relative au vote d’une écrasante majorité des députés ».
Selon les mêmes sources, les dossiers visés pourraient être « la vente des espaces qu’occupaient trois écoles de la capitale, une partie du stade olympique, de l’école de la police nationale, la gestion de la Fondation de la SNIM, la liquidation de la Sonimex, le marché d’éclairage avec le système énergie solaire, le compte des recettes du pétrole, les contrats de pêche avec une société étrangère etc. ».
Cependant, l’ex-Président Mohamed Ould Abdel Aziz avait clairement indiqué, récemment au cours d’une conférence de presse, qu’il ne craignait pas une enquête.