Maurice est au 56è rang dans le secteur des technologies de l’information selon le Global Information Technology Report 2002-2003 de la World Economic Forum. Une performance notable et explicable eu égard l’investissement mauricien dans les TIC dont le projet « cyber cité » constitue le point d’orgue.
Maurice occupe la cinquante-sixième place dans le classement établi par le Global Information Technology Report 2002-2003 du World Economic Forum. Derrière l’Afrique du Sud (36è), le Botswanna (44è) et la Namibie (53è). La Finlande vient en tête de ce classement dont Haïti est la lanterne rouge. Le World Economic Forum est une organisation internationale indépendante qui ambitionne de pourvoir les dirigeants en informations sur des questions stratégiques et de promouvoir l’esprit d’entreprise.
Le rapport fait l’état des technologies de l’information dans quatre-vint deux pays du monde. Le classement de l’île se justifie compte tenu de l’implication du gouvernement mauricien dans le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Il intervient au moment où le pays s’engage dans ses grands travaux de l’informatique. Le gouvernement mauricien s’investit, en effet depuis près de deux ans dans le développement des TIC dans l’île. En 2003, Maurice s’inscrit dans une nouvelle étape avec le projet d’établissement d’une zone franche pour les TIC ‘comprenant une « cyber cité ».
Résolument tourné vers le commerce électronique
« Je dirais que l’année 2003 est placée, en ce qui me concerne, sous le signe des transactions électroniques. Je veux que chaque Mauricien puisse effectuer pratiquement toutes les transactions officielles ou commerciales par voie électronique » affirmait, Pradeep Jeeha, ministre de la Technologie Informatique dans le quotidien mauricien L’Express.
Les autres chantiers concernent les services postaux et la libéralisation du secteur des télécommunications. En effet, les Mauriciens qui ne possèdent pas d’ordinateur pourront effecteur leurs opérations électroniques dans les bureaux de poste. La libéralisation, quant à elle, touche le cellulaire et les réseaux satellitaires. L’interconnexion restant la chasse gardée de Mauritius Telecom.