Meriem, une jeune fille de 14 ans, enceinte d’un viol, est morte à la suite d’un avortement clandestin début septembre dans la région de l’Atlas . Ce décès tragique a profondément choqué au Maroc où la société civile et les mouvements féministes espèrent qu’une prise de conscience permettra de faire évoluer le Code de la famille.
Les associations maintiennent la pression. Le destin tragique de Meriem, une adolescente morte en tentant d’avorter après un viol, ne restera peut être pas sans suite. Après une large diffusion sur les réseaux sociaux organisée par le Mouvement du Manifeste des Hors la Loi, la société civile marocaine reste très mobilisée.
L’association Fédération des Ligues des Droits des Femmes organise un sit-in, ce mercredi 28 septembre à 17h, en face du Parlement à Rabat pour réclamer le droit à l’avortement.
Politics4Her a de son côté lancé une pétition pour la légalisation de l’avortement en cas de viol, d’inceste et de menace sanitaire au Maroc.