Un ressortissant algérien a été arrêté à Casablanca, au Maroc, avec en sa possession plus de 10 000 comprimés de psychotropes.
Il s’agit, pour le moment, de la plus grosse prise de l’année 2014. Un ressortissant algérien a été arrêté a Casablanca, la capitale économique du Maroc, avec en sa possession 10 662 comprimés psychotropes. La brigade des stupéfiants de Casablanca a affirmé que l’homme était un fournisseur de médicaments hallucinogènes et possédait un important lot de comprimés dans son véhicule. Les forces de police ont retrouvé la marchandise illicite à bord de son 4X4 immatriculé en France.
La plus grosse saisie avant celle ci datait de février 2014. Le revendeur, qui a été interpellé au Maroc, transportait 4330 comprimés.
Un commerce juteux
Le journal algérien La Nouvelle République a récemment souligné la gravité du trafic de comprimés de psychotropes à destination du territoire marocain depuis la région ouest de l’Algérie. Le média explique que les trafiquants se fournissent par le biais de circuits occultes. Les produits sont en principe destinés aux pharmacies algériennes. « Le trafic est devenu très lucratif pour certains réseaux du rabendo et est même devenu juteux pour certaines officines pharmaceutiques », écrit le journal. « Quant aux officines de Maghnia, il n’est pas question d’y trouver du Rivotril ou du Diazepam » ajoute-t-il, précisant que ces types de produits ainsi que Témesta et le Roxil « sont classés parmi les plus demandés » des produits psychotropes ».
Côté Maroc, on fait davantage allusion aux ravages causés par cette drogue, appelé notamment « karkoubi ». Le « karkoubi » se stocke sous forme de tablettes très faciles à dissimulées sous des vêtements. Le commerce des psychotropes est un marché juteux pour les trafiquants. Acheté environ 5 dirhams en Algérie (Presque 50 centimes d’euros), il est revendu le triple au Maroc.